EVCO : Evolution des communautés hôtes-microbes

Animateur : Julie REVEILLAUD

Problématiques :

Les recherches menées par l’équipe EVCO portent principalement sur les processus écologiques et évolutifs qui sous-tendent les interactions hôte-microbe au sein des communautés.

Objectifs : 

En utilisant différents systèmes biologiques et en combinant différents niveaux de complexité biologique, nous abordons un ensemble de questions centrales :

  1. Quels sont les moteurs de l’évolution qui agissent sur les interactions hôte-microbe, y compris le continuum entre les interactions hôte-parasite et hôte-mutualiste ?
  2. La coopération/compétition entre les microbes détermine-t-elle la structure des communautés microbiennes intra-hôte ?
  3. Ces contraintes impliquent-elles des interactions génétiques x génétiques et/ou des interactions génétiques x génétiques x environnement ?
  4. Comment l’adaptation au niveau de l’hôte pour un parasite ou un vecteur impacte la communauté microbienne ?
  5. Comment ces interactions changent-elles avec l’état de l’environnement externe (stresse, ressources, témperature, …) ?

HEAT : Santé, Emergence, Adaptation et Transmission

Animatrices :  Audrey ARNAL et Eve MIGUEL

Problématiques :

La recherche développée dans l’équipe s’articule autour du processus de (ré)émergence des agents pathogènes, un phénomène composé de trois étapes clés :

  1. le contact direct ou indirect (par des vecteurs) entre l’agent pathogène et l’hôte sensible,
  2. l’agent pathogène qui s’adapte au système immunitaire de l’hôte et/ou à tout facteur environnemental (médicaments, changements anthropiques) qui peut affecter sa survie et sa reproduction, et
  3. la propagation/diffusion de l’agent pathogène à l’échelle de la population et/ ou de la communauté. Pour étudier ces différentes étapes, nous utilisons divers modèles d’hôtes-pathogènes en employant des approches scientifiques modernes, allant du terrain au laboratoire et inversement.

Objectifs :

Nos projets de recherche actuels focalisent sur les questions suivantes:

  1. Comment les parasites du Plasmodium adaptent-ils à de nouveaux environnements (espèces et populations) ?
  2. D’où, quand et par quelles voies les agents du Paludisme ont-ils colonisé le monde ?
  3. Comment peut-on utiliser les mouches hématophages pour suivre la dynamique épidémiologique des agents pathogènes (parasites, virus, bactéries) circulant dans la faune sauvage ?
  4. Quels sont les taux de contact/transmission entre les espèces et comment peut-on comprendre les mécanismes sociologiques et écologiques de ces interactions
  5. Comment les agents pathogènes diffusent-ils parmi les populations dans l’espace et le temps ?
  6. Quels sont les mécanismes d’évolution de la résistance aux médicaments chez le Plasmodium et quels sont ses conséquences épidémiologiques ?

CREEC : Centre de Recherches Ecologiques et Evolutives sur le Cancer

Animateur : Fréderic THOMAS et Benjamin ROCHE

Problématiques :

Il est de plus en plus admis que tous les types de recherche sur le cancer peuvent être envisagés sous l’angle de l’écologie évolutive. Bien que les théories sur l’initiation et la progression du cancer soient profondément ancrées dans les concepts d’évolution et d’écologie, de nombreuses opportunités prometteuses pour l’application de la biologie évolutive à la cancérogenèse et à l’oncologie restent inexplorées. Bien que le cancer soit une maladie qui touche la plupart des espèces de métazoaires, son influence sur le fonctionnement des écosystèmes est actuellement inconnue. Le CREEC et son extension internationale (The International Associated Laboratory “Roles of Cancer in Ecology and Evolution”) sont ouverts à tous les domaines de recherche travaillant sur le cancer et constituent une plateforme d’échanges et de collaborations privilégiées entre spécialistes nationaux et internationaux dans un ensemble de disciplines (mathématiques, biologie cellulaire, biologie évolutive et recherche clinique).

Objectifs :

  1. Améliorer notre compréhension de l’origine et de l’évolution du cancer depuis l’aube de la multicellularité et déterminer comment cette maladie interfère avec les interactions biotiques qui régissent les écosystèmes (compétition, prédation, parasitisme).
  2. Comprendre les défenses développées par certaines espèces de vertébrés pour limiter l’initiation et la progression des processus oncogènes.
  3. Appliquer des principes évolutifs pour aider à prédire l’émergence et la progression métastatique dans le but d’améliorer les thérapies.
  4. Se faire accepter par l’establishment médical en démontrant la pertinence de ces études complémentaires par rapport aux approches traditionnelles.